J’ai emmené mon fiancé chez mes parents, et il s’est enfui en criant « Je n’arrive pas à y croire ! » au milieu de la nuit…
Je vis avec mon fiancé depuis six ans, et nous devions nous marier le mois prochain. Mais lors d’une visite chez mes parents, un événement inattendu a bouleversé notre relation.
Nous sommes allés rendre visite à mes parents et avons séjourné dans ma chambre d’enfant pour nous imprégner de nostalgie avant le mariage. Mon fiancé, Adam, voulait séjourner à l’hôtel, mais j’ai décidé que ce serait formidable de passer du temps dans mon ancienne maison une dernière fois avant de devenir une femme mariée.
« Je ne comprends pas en quoi le fait de séjourner chez tes parents changera quelque chose », a déclaré Adam pendant que nous préparions nos affaires pour le voyage.
« Parce que c’est sentimental. C’est la dernière fois que je serai sous leur toit avant de me marier officiellement », ai-je répondu en souriant.
« Si tu ne te sens pas à l’aise, je vais descendre à l’hôtel », a-t-il dit avec désinvolture.
Je ne me doutais pas à quel point cette phrase allait s’avérer prophétique.
À notre arrivée, tout le monde était ravi de nous voir. Ma mère et ma tante avaient préparé un dîner raffiné, et l’atmosphère était chaleureuse et accueillante. Le dîner s’est déroulé sans encombre et Adam semblait apprécier l’attention que lui portait ma famille élargie.
« C’est nouveau pour moi », a-t-il déclaré en aidant à faire la vaisselle. « Je n’ai pas l’habitude d’être le centre d’attention. »
« C’est bien », ai-je répondu en lui tendant une assiette. « Tu dois te sentir comme un invité de marque. »
Ce soir-là, alors que nous étions confortablement installés, j’ai remarqué qu’Adam se tournait et se retournait sans cesse. « Qu’y a-t-il ? » lui ai-je demandé en me tournant vers lui.
« Je n’arrive pas à dormir, a-t-il murmuré. Ce lit est trop mou, et je n’ai pas l’habitude de dormir dans des lits qui ne sont pas les miens.
« Va prendre l’air », lui ai-je suggéré d’une voix endormie. « L’air frais peut t’aider. »
« D’accord », a-t-il grogné en se levant et en sortant de la chambre.
Je venais de somnoler quand j’entendis Adam crier, son cri résonnant dans toute la maison. Je me levai d’un bond, le cœur battant à tout rompre, me demandant si nous étions en danger. Je n’eus même pas le temps de réagir qu’Adam fit irruption dans la chambre, le visage pâle de colère.
« Que s’est-il passé ? » ai-je demandé, la voix tremblante.
« Sasha, ta mère est dans le hall, en train d’embrasser un autre homme ! » a crié Adam, le visage déformé par le choc et l’incrédulité.
Mon cœur s’est serré. J’espérais que cela n’arriverait pas pendant notre visite. J’avais toujours redouté le moment où le mariage non traditionnel de mes parents serait révélé au grand jour. J’ai essayé de calmer Adam, mais il était trop en colère pour m’écouter.
« Appelle ton père ! Dis-lui que ta mère le trompe ici même, dans cette maison ! » a exigé Adam.
Il lui semblait logique de penser qu’une confrontation avec mon père arrangerait tout. Mais il ne connaissait pas toute l’histoire.
Avant que j’aie eu le temps d’expliquer, ma mère est entrée, toujours en train d’ajuster ses vêtements. « Je peux t’expliquer », a-t-elle commencé, mais Adam l’a interrompue.
« Qu’est-ce que tu as à expliquer ? Tu trompes ton mari ! »
« Ce n’est pas une trahison, mon chéri », dit-elle calmement. « Sasha est au courant, et elle peut t’expliquer. Notre mariage est différent, très différent. »
Adam se tourna vers moi, les yeux écarquillés. « Tu savais ? Et tu ne m’as rien dit ? »
Je me suis approchée de lui, mais il s’est écarté. « Je ne savais pas comment t’en parler », ai-je dit. « Ce n’est pas que je voulais te le cacher, mais ce n’était pas à moi de te le dire. »
« Tu aurais dû me le dire ! » rétorqua-t-il. « Comment puis-je te faire confiance maintenant ? C’est ça que tu voulais me faire découvrir ? Ce mode de vie ? »
J’étais abasourdie. La réaction d’Adam m’a ramenée à ma propre découverte, quand j’avais 16 ans. J’avais prévu une soirée pyjama chez moi avec des amis et j’avais hâte de recevoir mes invités. Mais ce soir-là, j’ai surpris mes parents avec un autre couple. Ma mère tenait la main d’un autre homme et mon père embrassait une autre femme. Ils n’avaient alors d’autre choix que de m’expliquer leur mariage libre. J’avais eu du mal à comprendre, et Adam vivait maintenant le même choc.
« Non, Adam, rien de tel », insistais-je. « Je te suis fidèle. Je n’ai pas besoin de leur mode de vie. »
Mais Adam ne m’écoutait pas. Il était trop bouleversé par les souvenirs de l’infidélité de sa propre mère, qui avait conduit au divorce de ses parents. « C’en est trop, Sasha. Tout cela ressemble à un signal d’alarme. »
Il a rassemblé ses affaires et est parti à l’hôtel, disant qu’il avait besoin de temps pour reconsidérer nos fiançailles. J’ai passé la nuit à pleurer, sentant que le poids du choix de mes parents détruisait ma propre relation.
Le lendemain matin, ma mère a essayé de me réconforter. « Parle-lui, ma chérie », m’a-t-elle dit en me tendant une tasse de café.
Je suis allée voir Adam à l’hôtel. Nous avons à peine parlé, la tension était palpable entre nous. Je lui ai proposé de rester chez ma grand-mère jusqu’à la fin de notre séjour, loin de mes parents, afin que nous puissions discuter.
« Oui, d’accord », a-t-il répondu. « De toute façon, il fait trop froid dans cet hôtel. »
Mais le vrai froid était entre nous. Pendant que nous faisions nos valises, je lui ai dit : « Je ne t’ai jamais caché quoi que ce soit intentionnellement. Je ne savais pas comment aborder le sujet, car je ne comprends moi-même presque rien à tout cela. »
Adam a soupiré en se frottant les tempes. « Je comprends. Mais c’est trop près de chez nous. J’ai besoin de temps pour y réfléchir. »
Nous avons passé le reste de la semaine chez ma grand-mère, essayant de sauver cette visite familiale. Mes parents se sont excusés auprès d’Adam, mais cela n’a pas changé le fond du problème : ce n’était pas eux, mais leur mode de vie qui avait touché Adam au plus profond de lui-même.
Sur le chemin du retour, nous avons décidé de rester ensemble et de voir où la vie nous mènerait. « Je pense que nous devrions suivre une thérapie », ai-je suggéré en lui tendant un verre.
« Ça semble être une bonne idée », a-t-il répondu. « Je dois surmonter mon propre traumatisme avant de pouvoir accepter pleinement tes parents. »
Aujourd’hui, Adam et moi travaillons sur tout cela. Nous parlons plus ouvertement de ses peurs, de ma honte et de notre avenir. Nous savons que la guérison prendra du temps, mais nous sommes dévoués l’un à l’autre.
Que feriez-vous à ma place ? Si vous avez apprécié cette histoire, en voici une autre.